Genèse d'un traileur sans prétention : Partie I

Bienvenue dans ma planète #running et plus exactement ma planète #trail !


    Il était une fois un homme ordinaire. Grand 1m90, un petit embonpoint depuis tout jeune et entre 90 et 95 kilos à l'âge adulte.

    Un type absolument pas affûté, plutôt adepte du canapé et habitué à la sédentarité. Avec pour seule activité physique un peu de marche à tout petit rythme.

    Puis, un beau jour de décembre 2016, confronté à des soucis familiaux très importants, il décida que de bouger un peu ne lui ferait pas de mal, au contraire. Une sorte d'exutoire, pour évacuer peurs, frustrations et tristesse.

    De plus, la perspective de mincir et de retrouver une jolie silhouette commençait à lui trotter quelque peu dans la tête.


    Ainsi commença mon histoire avec la course à pied. Il y a environ 5 ans, sur une petite route non loin de mon ancien domicile, en Alsace, j'enfilai pour la première fois une paire de chaussures... de randonnée! C'est peu dire que j'ignorais tout de ce monde et donc évidemment des équipements. Non sans mal, j'allais terminer les 2 premiers kilomètres de ma vie (calcul approximatif, pas de montre bien sûr). Une toute petite allure mais qu'importe... j'avais couru!!

    


Le lieu en question ou autrement appelé Chemin des Planètes.



    Je me suis d'abord exclusivement consacré à la route. Après avoir acheté ma première paire de Route (des Kalenji bien sûr comme tout bon débutant), je me suis mis tout doucement à sortir deux fois par semaine tout en augmentant la distance progressivement.
    Evidemment, je m'entraînais n'importe comment. En essayant d'aller d'un point A à un point B en allant toujours plus vite. Tout ce qu'il ne faut pas faire mais bon il fallait bien apprendre...
    
    J'ai commencé à varier mes entraînements et mes sorties dès lors que je me suis procuré ma première montre connectée. Une vraie révolution pour moi.

    Et donc petit à petit, j'ai franchi les étapes "normales" de la vie d'un coureur. Premier 5 km, premier 10 km et bien sûr le sacro-saint premier 10 km en moins d'une heure! ☺
    

    J'ai mis un peu de temps avant d'accrocher mon premier dossard. L'occasion ne s'est pas vraiment présentée avant avril 2018 et le semi-marathon de Bordeaux. Il faut savoir qu'entre temps, j'ai changé de région pour raison professionnelle et sur mon nouveau lieu de travail, j'ai fait une rencontre déterminante.. Un mec qui a démarré la CAP au même moment que moi. Ensemble, nous allions devenir accros et courir une grande partie de nos courses sur les mêmes événements. En se stimulant, nous avons franchi de sacrés paliers... Bon aujourd'hui, il est plus fort mais qu'importe!
        Ce semi nocturne restera un souvenir incroyable. Dans la ferveur de la ville, sous les hourras du public, cette première expérience fut merveilleuse avec à la clé un chrono sous les 2h00 sur semi, l'objectif que je m'étais fixé.

    Un an plus tard, en avril 2019, je m'alignais sur mon premier marathon à Blaye, toujours en Gironde. Le temps a été infect mais le départ dans la Citadelle avait quelque chose de féérique.



Un lieu historique pour un événement marquant.



Une musique épique pour le départ des guerriers.



    Je souhaite à tous les coureurs et coureuses de connaitre la joie de terminer leur premier marathon. C'est un sentiment indescriptible, teinté de fierté et de plénitude. En général, comme vous en avez bavé, il y a là aussi un immense soulagement... Un mélange de toutes ces émotions passe en vous et reste gravé en vous à tout jamais. Le temps est améliorable bien entendu, 4h12 c'est pas terrible, mais cela n'altère pas ma joie immense...

    C'est peu dire que cette première expérience du long, associé à un plan costaud de 2 mois avec 3 à 4 sorties par semaine, a été pour moi une révélation. J'avais trouvé ce dans quoi je voulais continuer: les grandes distances, le dépassement de soi, le don de son corps, la souffrance physique... Clairement, il y a un avant et un après Marathon de Blaye.


    A suivre...
          

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