Un petit dossard de fin de saison...
Dimanche 14 novembre se tenait un trail non loin de mon domicile qui proposait un 10 ou un 20 km à Saint-André de Cubzac. Rien de bien méchant et un tout petit dénivelé de 240 D+.
Je ne souhaitais pas m'inscrire dans un premier temps pour différentes raisons que j'évoquerai dans ce billet. Mais la perspective de bien sombres nouvelles côté sanitaire m'a donné l'impression qu'il valait mieux multiplier les possibilités de dossards, quitte à se faire plaisir uniquement et pas dans un esprit de performance.
Explications, ambiance et petit compte-rendu.
Pourquoi s'inscrire ?
J'avais pourtant de bonnes raisons de ne pas tenter ma chance en ce dimanche matin.
1- A un peu plus d'un mois du Ceven'trail, je suis encore en phase de récupération. J'ai encore certains muscles un peu raides et je n'ai toujours pas retrouvé 100% de mes moyens. C'est une évidence tant par mes performances récentes à l'entrainement aussi bien en vitesse qu'en endurance que par mon ressenti physiologique, loin d'être au top.
2- Mon pic de forme est bel et bien derrière moi et j'affiche actuellement des stats de fin de pic de forme aussi bien en Vo2max (52 contre 55 il y a un mois) qu'en charge d'entrainement évidemment.
3- Travaillant de nuit, je n'ai pu dormir que 2h30 avant le départ. Au réveil, les sensations ne sont évidemment pas bonnes même si finalement le petit déjeuner me revigore quelque peu.
4- Ma soeur était de passage ces deux derniers jours et nous avons largement profité de restaurants, bars et festivités en tout genre. L'alimentation, c'est un peu mon dada habituellement mais bon je vais pas tourner à la tisane et au quinoa quand la famille me rend visite...
Alors que suis-je venu faire dans cet enfer dites moi? Là encore plusieurs raisons m'ont finalement poussé à accrocher ce nouveau dossard :
1- L'occasion de refaire une course avec mon collègue dont je vous ai déjà parlé, lui aussi en phase descendante après son exploit aux Templiers.
2- L'occasion de me tester hors de forme, voir jusqu'où mon mental pouvait me sauver.
3- L'incertitude déjà évoquée liée au Covid.
4- Et évidemment le plaisir que cela procure... Le plaisir avant tout, le plaisir de courir, de se fier à ses sensations. On court avant tout pour cela j'imagine.
Petit récit de la course...
Saint-André de Cubzac, Gironde. 9h25. Un grand dadais se présente sur la ligne de départ à quelques minutes de la libération. Cernes apparentes mais hâte d'en découdre...
Mais la journée n'a pas commencé ici. Après avoir travaillé la nuit précédente et m'être couché à 5h00 environ, je me suis levé sous les coups de 7h30. Réveil brutal et forcé. Et il faut s'activer... Je dois être parti de chez moi dans les 30 minutes. Le temps d'avaler un morceau et de préparer mon sac car bien sûr, je n'avais rien préparé la veille. Il faut dire que je pensais partir sans mais j'ai fini par penser qu'avoir une réserve d'eau et un en-cas, même pour une distance aussi courte, me serait tout de même utile.
En débarquant chez mon pote, je le trouve bien éveillé. Toujours aussi solide le gaillard! On décide d'aller jusqu'au départ en trottinant. Il y a un peu plus d'un kilomètre qui nous sépare du parc Robillard, lieu où est jugé le départ.
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